Génése du projet DivHope
En 2014, Fréderic Beneton, qui travaillait alors pour une entreprise de finance quitte son travail suite à un Burn-out. Il sait que la plongée sous-marine est le seul sport qui lui permet de décompresser efficacement et décide alors de se lancer dans un Master 2 de physiologie des conditions extrêmes et choisi comme thème de travail « les bienfaits de la plongée sur le niveau de stress ».
Commence alors une étude qui va durer presque 2 ans ou de multiples tests seront effectués sur des rats en caisson hyperbare et ou des milliers de questionnaires seront donnés à des plongeurs et des moniteurs de plongée de l’UCPA. Il nommera son étude DivStress et elle prouvera qu’effectivement, les plongeurs ont une meilleure réponse au stress et que cet effet s’étale sur plusieurs mois après l’arrêt de la plongée.
Divstress est donc un succès et il fallait, en toute logique, aller plus loin dans cette recherche. Frédéric Beneton qui avait passé son Niveau 3 à Atlantis durant DivStress avait été très intéressé par les techniques de plongée améliorées que j’étais alors en train de mettre en place et qui mêlaient plongée-relaxation-méditation-sophrologie-préparation mentale sportive.
En effet, alors que je passais mon diplôme de Master spécialiste en sophrologie Caycédienne, j’avais été troublé par l’avantage que représentait l’immersion en bouteille sur le perfectionnement des techniques de sophrologie. C’est alors que pendant plus d’un an, j’ai testé et créé de nouvelles techniques de plongée à visé « antis-stress ».
Un jour Fréderic Beneton m’appela depuis Paris pour me dire qu’il souhaitait qu’on travaille ensemble sur la suite de son étude. Heureux de pouvoir contribuer à faire avancer les connaissances sur les bienfaits de la plongée, je répondais présent.
Initialement, le but était d’utiliser ces techniques de plongée améliorées sur une pathologie relié au stress. Après discutions, nous en étions arrivée à la conclusion que la cible idéale serait des militaires de retour de zone de guerre et souffrant de TSPT.
De part ses connaissances, Frédéric appela alors Marion Trousselard, médecin en chef à l’Institut de Recherche Biomédical des Armées (IRBA) pour lui soumettre l’idée.
Marion Trousselard avoua que pour un premier test, l’armée ne serait peut-être pas le groupe le plus facile à mobiliser. Elle nous soumis alors l’idée de travailler avec une association de victime du terrorisme souffrant de TSPT et mis Frédéric en contact avec l’association de victimes et de famille de victimes des attentats du 13 novembre 2015 « Life For Paris », qui trouva aussitôt le projet intéressant.
Commença alors une période de réunion d’information entre Frédéric Beneton et Life for Paris pour estimer le nombre de participants qui seraient volontaires pour l’étude et poser le cadre de recherche.
Commence alors une étude qui va durer presque 2 ans ou de multiples tests seront effectués sur des rats en caisson hyperbare et ou des milliers de questionnaires seront donnés à des plongeurs et des moniteurs de plongée de l’UCPA. Il nommera son étude DivStress et elle prouvera qu’effectivement, les plongeurs ont une meilleure réponse au stress et que cet effet s’étale sur plusieurs mois après l’arrêt de la plongée.
Divstress est donc un succès et il fallait, en toute logique, aller plus loin dans cette recherche. Frédéric Beneton qui avait passé son Niveau 3 à Atlantis durant DivStress avait été très intéressé par les techniques de plongée améliorées que j’étais alors en train de mettre en place et qui mêlaient plongée-relaxation-méditation-sophrologie-préparation mentale sportive.
En effet, alors que je passais mon diplôme de Master spécialiste en sophrologie Caycédienne, j’avais été troublé par l’avantage que représentait l’immersion en bouteille sur le perfectionnement des techniques de sophrologie. C’est alors que pendant plus d’un an, j’ai testé et créé de nouvelles techniques de plongée à visé « antis-stress ».
Un jour Fréderic Beneton m’appela depuis Paris pour me dire qu’il souhaitait qu’on travaille ensemble sur la suite de son étude. Heureux de pouvoir contribuer à faire avancer les connaissances sur les bienfaits de la plongée, je répondais présent.
Initialement, le but était d’utiliser ces techniques de plongée améliorées sur une pathologie relié au stress. Après discutions, nous en étions arrivée à la conclusion que la cible idéale serait des militaires de retour de zone de guerre et souffrant de TSPT.
De part ses connaissances, Frédéric appela alors Marion Trousselard, médecin en chef à l’Institut de Recherche Biomédical des Armées (IRBA) pour lui soumettre l’idée.
Marion Trousselard avoua que pour un premier test, l’armée ne serait peut-être pas le groupe le plus facile à mobiliser. Elle nous soumis alors l’idée de travailler avec une association de victime du terrorisme souffrant de TSPT et mis Frédéric en contact avec l’association de victimes et de famille de victimes des attentats du 13 novembre 2015 « Life For Paris », qui trouva aussitôt le projet intéressant.
Commença alors une période de réunion d’information entre Frédéric Beneton et Life for Paris pour estimer le nombre de participants qui seraient volontaires pour l’étude et poser le cadre de recherche.
l'étude DivHope
Qui dit étude médicale dit comparaisons, garanties, autorisations,…bref un nombre important de paramètres à mettre en place pour que le sérieux soit assuré.
En premier lieu, si nous voulions prouver que la plongée améliorée avait des vertus thérapeutiques sur le TSPT, il nous fallait un groupe contrôle. L’étude comporterait donc 2 groupes : Un groupe faisant une dizaine de plongées à raison d’une plongée par jour sur 2 fois 5 jours consécutifs et un groupe faisant du sport et des excursions divers. La Guadeloupe, avec sa météo, ses possibilités et ses infrastructures touristiques, était l’île idéale pour conduire ce projet au bout….Lieux OK !
Ceci fait, il restait quand même un certain nombre de choses à analyser avant de se lancer.
Un : le budget ! Nous savions que faire venir une trentaine de personnes, staff non compris, pour 15 jours en Guadeloupe allait être assez onéreux. Après de nombreux calculs, nous arrivions à une somme proche de 145.000€. Comment allions-nous trouver cette somme ?
Deux : les autorisations ! Pour conduire une étude médicale, il faut passer par le CPP (Comité de Protection des Personnes) ou comité d’éthique. Ce comité rassemble une vingtaine de médecins qui analysent l’intérêt, la faisabilité et la sécurité du projet. Seule l’association à notre projet d’une équipe de soutien sérieuse nous assurerait un OUI de ce comité. Nous allions devoir constituer une équipe du tonnerre !
Trois : l’inclusion des victimes au projet. Et oui, faire de la plongée ou du sport en continue sur une douzaine de jours représente quelques risques. Il faudrait donc prévoir des visites d’inclusion pour s’assurer que les personnes désireuses de rentrer dans le projet respectent 2 points…Souffrir d’un stress post-traumatique avéré et être médicalement apte à la plongée et aux autres sports. De longues semaines de travail en perspectives !
Par quel bout démarrer maintenant ? Nous avions bon retourner tous ses paramètres dans notre tête, la logique voulait que nous commencions par rassembler autour de nous des gens sérieux et reconnus dans les domaines de la plongée et du TSPT.
En premier lieu, si nous voulions prouver que la plongée améliorée avait des vertus thérapeutiques sur le TSPT, il nous fallait un groupe contrôle. L’étude comporterait donc 2 groupes : Un groupe faisant une dizaine de plongées à raison d’une plongée par jour sur 2 fois 5 jours consécutifs et un groupe faisant du sport et des excursions divers. La Guadeloupe, avec sa météo, ses possibilités et ses infrastructures touristiques, était l’île idéale pour conduire ce projet au bout….Lieux OK !
Ceci fait, il restait quand même un certain nombre de choses à analyser avant de se lancer.
Un : le budget ! Nous savions que faire venir une trentaine de personnes, staff non compris, pour 15 jours en Guadeloupe allait être assez onéreux. Après de nombreux calculs, nous arrivions à une somme proche de 145.000€. Comment allions-nous trouver cette somme ?
Deux : les autorisations ! Pour conduire une étude médicale, il faut passer par le CPP (Comité de Protection des Personnes) ou comité d’éthique. Ce comité rassemble une vingtaine de médecins qui analysent l’intérêt, la faisabilité et la sécurité du projet. Seule l’association à notre projet d’une équipe de soutien sérieuse nous assurerait un OUI de ce comité. Nous allions devoir constituer une équipe du tonnerre !
Trois : l’inclusion des victimes au projet. Et oui, faire de la plongée ou du sport en continue sur une douzaine de jours représente quelques risques. Il faudrait donc prévoir des visites d’inclusion pour s’assurer que les personnes désireuses de rentrer dans le projet respectent 2 points…Souffrir d’un stress post-traumatique avéré et être médicalement apte à la plongée et aux autres sports. De longues semaines de travail en perspectives !
Par quel bout démarrer maintenant ? Nous avions bon retourner tous ses paramètres dans notre tête, la logique voulait que nous commencions par rassembler autour de nous des gens sérieux et reconnus dans les domaines de la plongée et du TSPT.
Constitution de l'équipe
Sur le papier, nous avions déjà
Fréderic Beneton : ex-CEO d’une société de Biotech et consultant dans le domaine des sciences de la vie, Master 2 en physiologie des conditions extrêmes et initiateur du projet DivStress
Vincent Meurice : BEES2/DES plongée, instructeur Régional FFESSM, Course Director PADI, Sophrologue et Préparateur mental de sportif de haut niveau
Mais ce n’était pas suffisant, il nous fallait des pointures dans les domaines de la médecine de plongée et du TSPT et pour avoir travaillé avec lors du projet DivStress, Frédéric recontacta
Le Médecin en Chef Marion Trousselard : Unité de NeuroPhysiologie du Stress, Département des Neurosciences et Contraintes Opérationnelles à l’Institut de Recherche Biomédicale des Armées (IRBA)
Le Docteur Mathieu Coulange MD, PhD Médecine Hyperbare, Subaquatique et Maritime, Chef de service à Marseille.
Le Docteur Lionel Gibert, Psychiatre et Addictologue à l’hôpital Paul Brousse de Paris
L’infirmier Hyperbare Frédéric Lequiniat
L’équipe en place, nous pouvions maintenant nous concentrer sur la suite et chercher un financement.
Fréderic Beneton : ex-CEO d’une société de Biotech et consultant dans le domaine des sciences de la vie, Master 2 en physiologie des conditions extrêmes et initiateur du projet DivStress
Vincent Meurice : BEES2/DES plongée, instructeur Régional FFESSM, Course Director PADI, Sophrologue et Préparateur mental de sportif de haut niveau
Mais ce n’était pas suffisant, il nous fallait des pointures dans les domaines de la médecine de plongée et du TSPT et pour avoir travaillé avec lors du projet DivStress, Frédéric recontacta
Le Médecin en Chef Marion Trousselard : Unité de NeuroPhysiologie du Stress, Département des Neurosciences et Contraintes Opérationnelles à l’Institut de Recherche Biomédicale des Armées (IRBA)
Le Docteur Mathieu Coulange MD, PhD Médecine Hyperbare, Subaquatique et Maritime, Chef de service à Marseille.
Le Docteur Lionel Gibert, Psychiatre et Addictologue à l’hôpital Paul Brousse de Paris
L’infirmier Hyperbare Frédéric Lequiniat
L’équipe en place, nous pouvions maintenant nous concentrer sur la suite et chercher un financement.
Les mécènes
Si nous avions présenté l’idée sous une forme simple, on nous aurait rit au nez.
« Bonjour, nous souhaitons prendre une trentaine de personnes souffrant de Stress-Post Traumatique et les emmener en Guadeloupe dans un cadre merveilleux pour leur faire faire du sport, des visites et surtout de la plongée pour qu’ils se sentent mieux et voir s’il existe une différence entre plongée et sport classique ! »
En effet, vu sous cet angle, nous avions peu de chance qu’on nous suive. Mais c’était sans compter sur l’excellent travail de Fréderic Beneton, Marion Trousselard et Mathieu Coulange qui allaient mettre sur le papier un « véritable projet scientifique » avec des mesures physiologiques et psychologiques et amener des garanties sans pareil. Tandis que moi, je créerai en parallèle le protocole thérapeutique plongée.
Présentation faite du dossier à la FAVT (la Fondation d’Aide aux Victimes du Terrorisme – émanation de la Fondation de France), nous obtenions un OUI ferme. Nous avions le « Go financier » tant attendu, suivi peu de temps après de l’accord du comité d’éthique médical français.
Les points les plus délicats étant réalisés, il nous restait à agencer le cœur du projet. C'est-à-dire l’organisation générale, et là, nous nous attaquions à un gros morceau.
« Bonjour, nous souhaitons prendre une trentaine de personnes souffrant de Stress-Post Traumatique et les emmener en Guadeloupe dans un cadre merveilleux pour leur faire faire du sport, des visites et surtout de la plongée pour qu’ils se sentent mieux et voir s’il existe une différence entre plongée et sport classique ! »
En effet, vu sous cet angle, nous avions peu de chance qu’on nous suive. Mais c’était sans compter sur l’excellent travail de Fréderic Beneton, Marion Trousselard et Mathieu Coulange qui allaient mettre sur le papier un « véritable projet scientifique » avec des mesures physiologiques et psychologiques et amener des garanties sans pareil. Tandis que moi, je créerai en parallèle le protocole thérapeutique plongée.
Présentation faite du dossier à la FAVT (la Fondation d’Aide aux Victimes du Terrorisme – émanation de la Fondation de France), nous obtenions un OUI ferme. Nous avions le « Go financier » tant attendu, suivi peu de temps après de l’accord du comité d’éthique médical français.
Les points les plus délicats étant réalisés, il nous restait à agencer le cœur du projet. C'est-à-dire l’organisation générale, et là, nous nous attaquions à un gros morceau.
l'Organisation
Pour les deux groupes, il nous fallait un planning flexible, sécurisé et réalisable sur une courte période. Afin d’optimiser les trajets et rendre plus fluide l’organisation, nous décidâmes de contacter l’Hôtel Fort Royal à Deshaies – Cadre idéale, piscine parfaite pour les premières plongées, salle de conférence pour les briefings et débriefings, organisation des excursions pour le groupe témoin et gestion des différents transfères entre les lieux.
Sur un plan plus pratique, le planning des groupes était le suivant
Sur un plan plus pratique, le planning des groupes était le suivant
L'équipe de soutien
Seul, les choses deviennent souvent plus compliquées et nous avions besoin de renfort sur certaines parties. Nous tenons donc à remercier les supports extérieurs qui ont été d’une aide considérable et qui ont permis que l’étude se passe au mieux
Le centre de plongée Bleu Passion géré par Jeoffrey qui est venu tous les jours renforcer la capacité de transport bateau et gérer la sécu surface.
Beuchat : qui nous a fourni tout l’équipement de plongée
Autodiscount Location qui ont fourni les véhicules terrestres de qualité
Henry Wind : médecin hyperbare et responsable du caisson de Pointe-à-Pitre qui nous à suivi tout du long
Le SAMU 971 pour nous avoir permis de compléter le matériel de secours
Le Dr Loraine Delsol à Bouillante pour sa disponibilité
Et enfin
Colonel Aymeric Molle, de l’armée de terre, grand organisateur de logistique
Le centre de plongée Bleu Passion géré par Jeoffrey qui est venu tous les jours renforcer la capacité de transport bateau et gérer la sécu surface.
Beuchat : qui nous a fourni tout l’équipement de plongée
Autodiscount Location qui ont fourni les véhicules terrestres de qualité
Henry Wind : médecin hyperbare et responsable du caisson de Pointe-à-Pitre qui nous à suivi tout du long
Le SAMU 971 pour nous avoir permis de compléter le matériel de secours
Le Dr Loraine Delsol à Bouillante pour sa disponibilité
Et enfin
Colonel Aymeric Molle, de l’armée de terre, grand organisateur de logistique
Les plongées améliorées
L’intérêt des plongées améliorées était de pouvoir coupler « immersion, méditation, sophrologie, exercices de réapropriation corporel ». pour mettre en place cela, j’ai conduit des tests pendant près d’un an et demi sur moi-même et des plongeurs que je connaissais bien et qui souhaitaient entrevoir cette nouvelle forme de plongée. Il a fallu « tâtonner » un moment, corriger, réadapter, lire une multitude de recherches sur le TSPT pour façonner un protocole réalisable en 10 plongées. Ensuite, il a fallu former une équipe de moniteur prêt à dispenser le programme.
(Liste des moniteurs : Maxime Michel, Jean Bastien Muller, Emmanuel Lafontan, Noémie Gibert, Anthony Bis, Claire Chatel).
Beaucoup diront qu’améliorer une condition pathologique en seulement 10 plongées est de l’ordre de l’impossible mais bien au contraire.
Depuis des années, les scientifiques ont cherché à étudier ce qui se passait dans le cerveau pendant les phases de méditation. Des méditants chevronnés, ou novice (8semaines) ont étaient comparé à des individus « lambdas ». Il s’avérait que la structure physique même du cerveau présentait de manière générale une épaisseur de matière grise accrue dans les régions responsables de l’apprentissage, la mémoire, l’empathie et la régulation des émotions. (Mindfullness practice leads to increases in regional brain gray matter density. Psychiatry Res 191 : 36/43).
La méditation peut aussi modifier la matière blanche (responsable de la communication entre les différentes régions du cerveau) avec seulement 11 heures de méditation. Une étude comportant 45 étudiants de l’université de l’Oregon (USA) furent divisés en deux groupes. Un groupe reçu 11 heures d’entraînement en « gymnastique intégrée du corps et de l’esprit » (Integrative Body-Mind Training –IBMT) qui est une approche basée sur la médecine traditionnelle chinoise qui associe méditation de pleine conscience, l’imagerie mentale et la relaxation corporelle, tandis que l’autre groupe ne faisait que de la relaxation simple. A l’issue des scans pris avant et après l’entraînement, les images révélèrent une augmentation de la connectivité dans le cortex antérieur (une région jouant un rôle important dans l’attention et la régulation des émotions) du groupe IBMT, tandis que dans l’autre, aucunes modifications ne fut enregistrée. (2010 short-term meditation induces white matter changes in the anterior cingulate. Proc Nat Acad Sci USA 107 : 15649-15652).
Longtemps, les scientifiques ont crue qu’il était impossible de changer la structure interne de notre cerveau. Les progrès en imagerie médical ont permis de prouver le contraire et l’ont sait maintenant qu’une pratique de méditation continue (même de courte durée mais répété) peut restructurer le cerveau.
(Liste des moniteurs : Maxime Michel, Jean Bastien Muller, Emmanuel Lafontan, Noémie Gibert, Anthony Bis, Claire Chatel).
Beaucoup diront qu’améliorer une condition pathologique en seulement 10 plongées est de l’ordre de l’impossible mais bien au contraire.
Depuis des années, les scientifiques ont cherché à étudier ce qui se passait dans le cerveau pendant les phases de méditation. Des méditants chevronnés, ou novice (8semaines) ont étaient comparé à des individus « lambdas ». Il s’avérait que la structure physique même du cerveau présentait de manière générale une épaisseur de matière grise accrue dans les régions responsables de l’apprentissage, la mémoire, l’empathie et la régulation des émotions. (Mindfullness practice leads to increases in regional brain gray matter density. Psychiatry Res 191 : 36/43).
La méditation peut aussi modifier la matière blanche (responsable de la communication entre les différentes régions du cerveau) avec seulement 11 heures de méditation. Une étude comportant 45 étudiants de l’université de l’Oregon (USA) furent divisés en deux groupes. Un groupe reçu 11 heures d’entraînement en « gymnastique intégrée du corps et de l’esprit » (Integrative Body-Mind Training –IBMT) qui est une approche basée sur la médecine traditionnelle chinoise qui associe méditation de pleine conscience, l’imagerie mentale et la relaxation corporelle, tandis que l’autre groupe ne faisait que de la relaxation simple. A l’issue des scans pris avant et après l’entraînement, les images révélèrent une augmentation de la connectivité dans le cortex antérieur (une région jouant un rôle important dans l’attention et la régulation des émotions) du groupe IBMT, tandis que dans l’autre, aucunes modifications ne fut enregistrée. (2010 short-term meditation induces white matter changes in the anterior cingulate. Proc Nat Acad Sci USA 107 : 15649-15652).
Longtemps, les scientifiques ont crue qu’il était impossible de changer la structure interne de notre cerveau. Les progrès en imagerie médical ont permis de prouver le contraire et l’ont sait maintenant qu’une pratique de méditation continue (même de courte durée mais répété) peut restructurer le cerveau.
Mesures et résultats
Pour valider l’étude, nous devions mesurer en continue certain paramètres psychologiques et physiologiques sur les personnes du groupe plongée comme sur ceux du groupe sport pour comparer l’efficacité du protocole « plongée améliorée » sur celui « sport divers ».
Rythme cardiaque, qualité du sommeil, questionnaire psychologique et questionnaires d’état Mindfull étaient réalisés au fur et à mesure des jours pour connaître l’amélioration sur les symptômes du TSPT et tout particulièrement sur
Rythme cardiaque, qualité du sommeil, questionnaire psychologique et questionnaires d’état Mindfull étaient réalisés au fur et à mesure des jours pour connaître l’amélioration sur les symptômes du TSPT et tout particulièrement sur
- Les problèmes cognitifs (troubles comportementaux)
- La réviviscence (flash back mémoire négatif)
- L’hypervigilance (capacité à être à l’affût des moindres stimuli extérieurs)
- L’évitement (capacité à éviter les situations anxiogènes)
Remerciements
Nous tenons à remercier l’ensemble des membres de l’association « Life For Paris » qui ont répondu présent pour cette étude. Leur disponibilité, leur gentillesse et leur humanité est sans pareil et DivHope restera pour nous tous un événement incroyablement profond sur le plan émotionnel.
Un grand merci encore à la FAVT pour son soutien financier sans lequel rien n’aurait été possible.
Un grand merci encore à la FAVT pour son soutien financier sans lequel rien n’aurait été possible.
Médias
Le projet à suscité de nombreux intérêts médiatique et ci-dessous, vous retrouverez des vidéos et les liens vers les différents reportages et articles.