La réserve Cousteau en bref :
La Réserve Cousteau fait partie du Parc National de Guadeloupe, créé il y a environ 30 ans, dans le but de protéger l'extraordinaire faune et flore des Ilets Pigeons et de ces alentours. Le parc interdit donc la pêche et la chasse sous marine ainsi que l'ancrage des bateaux ce qui permet aux nombreux coraux, et également aux poissons de se développer.
C'est pour sa grande biodiversité que la réserve Cousteau est visitée chaque année par un grand nombre de plongeurs !
C'est pour sa grande biodiversité que la réserve Cousteau est visitée chaque année par un grand nombre de plongeurs !
Quelle différence y a t'il entre cyclone, typhon et ouragan ?
Cyclone, Ouragan ou Typhon ?
Les 3 termes désignent le même phénomène tourbillonnaire, accompagné de vent dont la vitesse est supérieure à 118km/h, et qui se forment dans les régions tropicales. Leur nom change simplement en fonction de leur origine. Dans l'océan Indien et dans le Pacifique Sud on utilise le nom de Cyclone. Le terme Ouragan est utilisé en Atlantique Nord et dans le Pacifique Nord-Est. Alors que Typhon s'utilise pour ces mêmes phénomènes météorologiques dans le Pacifique Nord-Ouest.
La saison cyclonique :
La saison cyclonique dans l'Atlantique Nord et les Antilles commence le premier Juin et se prolonge jusqu'à la fin du mois de Novembre. Sur ces 20 dernières années, la Guadeloupe n'avait pas connu de cyclone majeur (on entend ici le fait que « l’œil » du phénomène soit passé directement SUR l’île). Le dernier en date ayant touché la Guadeloupe était Hugo en 1989. Depuis il y a bien sûr eu d'autres phénomènes comme Marilyn en 1995, ouragan de classe 1 dont la trajectoire ressemblait à celle de Maria, donnant beaucoup de pluies et des rafales à 130km/h sur la Basse Terre; Lenny en 1999 qui a généré en côte sous le vent une très forte houle sur les rivages et malmené le littoral; Dean en 2007 qui a touché la Martinique et a donné quelques bonnes rafales de vent en Guadeloupe ou encore Omar en 2008 dont la houle cyclonique a impacté le littoral presque de la même manière que Maria.
Chaque saison, environ 14 dépressions sont attendues, mais la plupart ne dépassent pas le stade de tempête tropicale.
Contrairement aux tornades, un ouragan se forme toujours en mer, au dessus de l'océan près de l'équateur et à partir d'un amas nuageux ou d'une zone perturbée qui existe déjà.
Selon un article de la NASA, "il a été démontré que la chaleur contenue dans l'océan, qui permet le développement des ouragans, est plus clairement indiqué par les mesures de la hauteur de la surface de la mer que par la température de la surface elle même". L'océan doit donc avoir une température d'au moins 26°C sur au moins 50m de profondeur pour être considéré comme un carburant pour l'ouragan.
Une des conséquences du passage d'un ouragan est le refroidissement de la mer entre 0.2°C à 1.2°C. Cela dépend de nombreux facteurs tel que la vitesse de la tempête, son intensité ou encore l'époque de l'année à laquelle elle arrive.
http://www.cyclonextreme.com
Si vous prévoyez un voyage en Guadeloupe pour la plongée, il est toujours utile de connaître les différentes saison avec leurs avantages et inconvénients. (voir notre article à ce sujet)
Chaque saison, environ 14 dépressions sont attendues, mais la plupart ne dépassent pas le stade de tempête tropicale.
Contrairement aux tornades, un ouragan se forme toujours en mer, au dessus de l'océan près de l'équateur et à partir d'un amas nuageux ou d'une zone perturbée qui existe déjà.
Selon un article de la NASA, "il a été démontré que la chaleur contenue dans l'océan, qui permet le développement des ouragans, est plus clairement indiqué par les mesures de la hauteur de la surface de la mer que par la température de la surface elle même". L'océan doit donc avoir une température d'au moins 26°C sur au moins 50m de profondeur pour être considéré comme un carburant pour l'ouragan.
Une des conséquences du passage d'un ouragan est le refroidissement de la mer entre 0.2°C à 1.2°C. Cela dépend de nombreux facteurs tel que la vitesse de la tempête, son intensité ou encore l'époque de l'année à laquelle elle arrive.
http://www.cyclonextreme.com
Si vous prévoyez un voyage en Guadeloupe pour la plongée, il est toujours utile de connaître les différentes saison avec leurs avantages et inconvénients. (voir notre article à ce sujet)
comment se forme un ouragan ?
L'ouragan Maria passe sur la Guadeloupe :
L'œil de l'ouragan Maria est passé à 30km au sud-est des côtes de la Guadeloupe avec des vents en moyenne de 135km/h et des rafales allant jusqu'à 200km/h (voir plus sur les hauteurs).
Selon les premières prévisions, la trajectoire de l'ouragan devait passer sur la Guadeloupe même, et il était prévu que nous ayons des vagues d'environ 10m de haut. Heureusement un jour avant son arrivée, celui-ci a dévié vers l'est, nous évitant ainsi de justesse de voir l'œil du cyclone passer sur la Basse Terre.
Ce qui rend Maria unique est le fait que ce phénomène soit passé du stade de tempête tropicale à ouragan classe 5 en moins de 24h. C'est également sa trajectoire, incertaine jusqu'au bout, à monter droit vers la Guadeloupe pendant plusieurs heures , puis descendre vers la Dominique ensuite puis rebifurquer, pour encore remonter vers le nord puis redescendre vers le sud, laissant planer un certain suspense pour les habitants des îles quand à leurs sort.
Niveau mer, ce sont finalement des vagues de 5m à 6m qui ont déferlées sur les digues et les côtes de Bouillante. L'écume des plus grosses vagues passait par dessus le petit îlet de la réserve Cousteau (presque rien comparé aux vagues lors du passage de l'ouragan Hugo ou Lenny). C'est également des pluies torrentielles (pour comparaison : il est tombé en 24h à Basse-Terre 163mm de pluie contre environ 48mm à Paris au mois de mars) mais aussi des rivières sorties de leur lit et quelques glissements de terrains...
Mais aujourd'hui (soit une semaine plus tard) les traces du passage de l'ouragan ont déjà été grandement réduite !
Selon les premières prévisions, la trajectoire de l'ouragan devait passer sur la Guadeloupe même, et il était prévu que nous ayons des vagues d'environ 10m de haut. Heureusement un jour avant son arrivée, celui-ci a dévié vers l'est, nous évitant ainsi de justesse de voir l'œil du cyclone passer sur la Basse Terre.
Ce qui rend Maria unique est le fait que ce phénomène soit passé du stade de tempête tropicale à ouragan classe 5 en moins de 24h. C'est également sa trajectoire, incertaine jusqu'au bout, à monter droit vers la Guadeloupe pendant plusieurs heures , puis descendre vers la Dominique ensuite puis rebifurquer, pour encore remonter vers le nord puis redescendre vers le sud, laissant planer un certain suspense pour les habitants des îles quand à leurs sort.
Niveau mer, ce sont finalement des vagues de 5m à 6m qui ont déferlées sur les digues et les côtes de Bouillante. L'écume des plus grosses vagues passait par dessus le petit îlet de la réserve Cousteau (presque rien comparé aux vagues lors du passage de l'ouragan Hugo ou Lenny). C'est également des pluies torrentielles (pour comparaison : il est tombé en 24h à Basse-Terre 163mm de pluie contre environ 48mm à Paris au mois de mars) mais aussi des rivières sorties de leur lit et quelques glissements de terrains...
Mais aujourd'hui (soit une semaine plus tard) les traces du passage de l'ouragan ont déjà été grandement réduite !
Le front de mer face à Pigeon Bouillante
trajectoire Maria (crédit photos NOAA NHC)
.......................................................................................La réserve Cousteau site par site........................................................................
Voici un premier descriptif des sites de la réserve Cousteau après le passage de l'ouragan Maria.
L'AQUARIUM (îlet Pigeon)
L'Aquarium a été un des sites les moins exposé à la houle de l'ouragan Maria. Quelques pierres on bougées à l'intérieur du site vers la plage et la belle corne d'élan qui était sur 3m de profondeur située vers la bouée jaune est tombée. Elle est la seule grosse perte de ce site !
Sinon, les tortues imbriquées sont toujours parmi nous, ainsi que les barracudas et de nombreux autres poissons.
Sinon, les tortues imbriquées sont toujours parmi nous, ainsi que les barracudas et de nombreux autres poissons.
Réserve Cousteau : Aquarium après Maria
LE JARDIN DE CORAIL (îlet Pigeon)
Beaucoup de monde s'inquiétaient pour Le Jardin de Corail mais celui-ci nous a réservé une belle surprise. On ne va pas vous mentir : des coraux sont abîmés, certaines cornes d'élan ont disparues et les éponges barriques ont fait les frais du passage du cyclone.
Malgré cela, la majeure partie du site reste bien préservé : murènes, langoustes et poissons perroquet sont toujours au rendez-vous sous le regard bienveillant du commandant Cousteau.
Bref le Jardin de Corail reste l'endroit idéal pour un baptême ou vos premières plongées.
Malgré cela, la majeure partie du site reste bien préservé : murènes, langoustes et poissons perroquet sont toujours au rendez-vous sous le regard bienveillant du commandant Cousteau.
Bref le Jardin de Corail reste l'endroit idéal pour un baptême ou vos premières plongées.
Le Jardin de Corail après Maria
LA PISCINE (îlet Pigeon)
La Piscine a été le site le plus exposé à la houle cyclonique de Maria et malgré cela, il reste en bon état ! Le vieux corail mort qui était enfouit sous le sable a refait surface, la langue de sable a elle augmentée de volume et a ensablé quelques coraux aux alentours.
Beaucoup de coraux de feu ont été malmené mais c'est un moindre mal car ceux-ci poussent rapidement et ils reprendront vite leur place.
Hormis ces petits changement, la majorité des coraux sont bien portant et les plongées sont toujours aussi chargées en poissons.
Beaucoup de coraux de feu ont été malmené mais c'est un moindre mal car ceux-ci poussent rapidement et ils reprendront vite leur place.
Hormis ces petits changement, la majorité des coraux sont bien portant et les plongées sont toujours aussi chargées en poissons.
Les épaves de la Réserve Cousteau : Le Franjack et Le Gustavia
Les Épaves de la réserve Cousteau n'ont pas été détériorées par le passage de l'ouragan Maria. Le Franjack n'a pas bougé, le côté bâbord du bateau s'est par contre fait ensabler, ramenant quelques branches et sacs plastiques sur l'épave. Le sable et l'herbier qui entoure l'épave sont recouvert d'une sorte de vase qui a attiré un grand nombre de poissons. Un petit nettoyage et il sera comme avant ! Il y a beaucoup de vie, crabes, langoustes et vers de feu, sont toujours là et l'épave est toujours intact.
Quant au Gustavia, étant donné sa profondeur (40m) il n'a pas changé !
Quant au Gustavia, étant donné sa profondeur (40m) il n'a pas changé !
Le Jardin Japonais, Anse Negresse et la Pointe Malendure (Réserve Cousteau : côte nord)
Malgré la forte houle qui s'est abattue sur cette partie de la côte, le Jardin Japonais, Anse Negresse et la Pointe Malendure ont particulièrement été bien épargnés et donc, la côte nord a gardé tout son caractère. Il y a de la vie et les sites sont très poissonneux.
Jardin japonais et Pointe Malendure
Une semaine après le passage de - MARIA - cyclone de catégorie 5 , un montage vidéo de différents site s de la réserve Cousteau
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